mardi 16 janvier 2018

Le passif dans un aticle de presse

Voici un article sur la libération de Roméo Langlois, je vous propose de chercher les phrases passives dans le texte. Voici l'article du Figaro.
Roméo Langlois : «Je vais bien, tout s'est bien passé»

Le reporter français enlevé il y a un mois par les Farc en Colombie a bien été remis par la guerilla à la mission humanitaire mercredi.

Roméo Langlois, enlevé il y a un mois par les Farc, a été libéré mercredi par les rebelles. Sur des images diffusées par la chaîne latino-américaine Telesur, le journaliste français de 35 ans est apparu souriant au sein d'une foule. «A part le fait d'avoir été détenu durant un mois, tout le reste s'est bien passé. Je ne peux pas me plaindre», a-t-il déclaré à la presse.

Comme prévu, le correspondant de France 24 a été amené par les Forces armées révolutionnaires de Colombie au village de San Isidro, dans le sud du pays, où il a été accueilli par les membres de la délégation humanitaire conduite par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), venue le récupérer.

 «J'ai été traité comme un invité»

 «Je n'ai jamais été attaché. On m'a toujours traité comme un invité. Ils ont toujours été respectueux», a ajouté le journaliste en allusion aux rebelles marxistes qui l'ont capturé le 28 avril dans cette région lors d'un reportage sur une opération anti-drogue de l'armée. Blessé par un tir au bras gauche dans l'embuscade qui avait provoqué la mort de quatre militaires et blessé huit autres, le reporter a assuré que ça «allait bien».

Une cérémonie a été organisée à l'occasion de sa libération dans ce village de 300 habitants situé à moins d'une centaine de kilomètres de Florencia, capitale du Caqueta, d'où était partie à l'aube la caravane humanitaire composée de trois camionnettes du CICR.

La délégation, qui comprend également un émissaire du Ministère français des Affaires étrangères, Jean-Baptiste Chauvin, et l'ex-sénatrice colombienne Piedad Cordoba, médiatrice auprès des Farc, doit ramener le journaliste à l'aéroport de Florencia, afin de le transférer à Bogota.

Une mise en scène des Farc

 «C'est un moment de très grande joie et je m'associe pleinement au bonheur et au soulagement de sa famille, de ses proches ainsi que de la rédaction de France 24», a déclaré François Hollande. «Je souhaite remercier chaleureusement tous ceux qui ont contribué à cet heureux dénouement et en particulier les autorités colombiennes et le Comité international de la Croix rouge dont l'aide a été précieuse». «Mes pensées vont vers Roméo Langlois, qui a vécu cette épreuve avec courage», a déclaré le premier ministre Jean-Marc Ayrault.

Les parents du journaliste ont également manifesté leur joie après la libération de leur fils, assurant ne «jamais» l'avoir dissuadé de se rendre en Colombie. «On est vraiment très heureux, pendant huit jours cela a été difficile, mais après on a beaucoup été accompagnés, en particulier par les grands reporters de France 24, depuis quasiment le début», a dit le père du journaliste. «On y croit maintenant qu'on le voit. Je croise les doigts depuis le début (..) maintenant on est sûr que c'est fait», a-t-il ajouté. «Je crois qu'il est content de nous retrouver, il nous a envoyé un message disant qu'il lui tarde de nous retrouver tous», a déclaré sa mère, précisant qu'un des frères du journaliste et sa soeur l'attendaient à Bogota. «On est très contents mais il y a d'autres otages, je pense aux familles», a ajouté, très émue, la mère de Roméo Langlois. Sept Français demeurent retenus en otages à l'étranger.

Depuis la Colombie, le rédacteur en chef de France 24 Loïck Berrou a exprimé sur BFMTV son «soulagement», Alain de Pouzilhac, patron de l'audiovisuel extérieur de la France évoque «un grand bonheur». L'otage libéré, même s'il semble en bonne santé, subira «un check-up complet» pour s'assurer qu'il ne gardera aucune séquelle de sa captivité. Selon Loïck Berrou, les images de la libération de Roméo Langlois n'étaient pas prévues dans le protocole de sa libération et correspondent à une mise en scène des Farc, qui pourrait provoquer «des réactions virulentes» de la part du gouvernement colombien dans les prochains jours.

L'ex-président colombien Alvaro Uribe s'est en revanche montré moins chaleureux. «La curiosité du journaliste est une chose, l'identification avec le terrorisme en est une autre», a-t-il affirmé. Ce n'est pas la première fois qu'Uribe exprime sa «méfiance» à l'égard de Langlois, qu'il avait qualifié de «grossier» début mai.

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