Ce bateau a été fabriqué dans les chantiers de Saint-Nazaire, près de Nantes.
Pour un marin, devenir commandant du Queen Mary 2 est une consécration. Le capitaine est un passionné, lui qui s'est engagé tout jeune comme simple matelot avant de gravir tous les échelons. Aujourd'hui, il tient la barre du navire amiral de la Cunard, une compagnie légendaire qui a racheté il y a bien longtemps la White Star, celle du Titanic.
Sur le pont, au sommet de l'équivalent d'un immeuble de 23 étages, les passagers embrassent le grand large. Le Queen Mary 2 est un géant : 345 mètres de long, nettement plus que le porte-avions Charles de Gaulle, il est long comme quatre terrains de football.
Une ville flottante avec ses kilomètres de couloirs menant aux cabines, ses 37 ascenseurs, ses magasins, ses piscines, jusqu'à son hôpital. Pas de petite infirmerie ici, mais un vrai service d'urgence de sept personnes et un bloc opératoire. Une ville qui a ses coulisses, presque ses usines, comme l'immense service de blanchisserie dans les profondeurs de la coque.
Les machines à laver et à repasser tournent à plein régime 24 heures sur 24. En mer, la logistique est un défi permanent. Difficle pour le fleuriste du bord d'aller cueillir ses bouquets dans un jardin. Pour renouveler la décoration en permanence, il a des chambres froides où reposent des milliers de fleurs et un système d'approvisionnement bien rôdé. Et il n'y a pas que des fleurs et des humains qui traversent l'Atlantique.
Dans le théâtre du paquebot digne d'une salle londonienne ou de Broadway, la troupe du Queen Mary 2 prépare son spectacle.
Queen Mary 2 : une ville sur les flots
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